Le terrain est barricadé pour protéger les machines.
Des gens armés protègent la destruction de la terre.
Les cultures de pommes de terre, oignons et tournesol ont été ravagées
avec les encouragements d’élu·es locaux.les.
Des personnes s’opposant à l’avancée écocidaire se sont fait gazées et matraquées.
Voilà, on en est là…
Nous sommes profondément tristes de constater le sacrifice de milieux
vivants sur l’autel de l’économie sans lendemain, de voir que c’est encore une option dans la « Biovallée », peut être à rebaptiser « Nécrovallée »…? Nous sommes en colère contre les mensonges et la manipulation politique autour de ces terres, propriété de la collectivité.
En tant que personnes reconnaissant la primauté de la vie sur l’économie, nous faisons face à des rapports de force inégaux, violents et aveugles. Pourtant nous restons mobilisé·es car nous ne pouvons pas abandonner à l’avidité de l’argent, les rivières, les bois, les arbustes, les prairies et tous les êtres qui les peuplent .
Aussi dans cette phase difficile, nous vous appelons à témoigner de votre positionnement du côté du vivant, à votre manière (photos, textes, affiches, mails, lettres, dessins, pancartes…) à diffuser dans l’espace public, auprès des élu·es, de vos voisin.es, ou à l’adresse mail du collectif (latulipesauvage@riseup.net).
Que la diversité et la quantité des expressions par l’écrit et/ou par
des actions sur le terrain soit à la hauteur de notre envie de vivre !!
Ne baissons pas les bras. La lutte continue !
La Tulipe Sauvage / 23 juin2023
Vendredi 23 juin 2023, les engins de chantier râclent la terre sur toute la partie basse de la parcelle. Le champ de pomme de terre, d’oignons et de tournesol ont été détruit.
Mardi 20 juin 2023, alors qu’un trentaine de personnes sont venues pour récolter les patates, les engins de chantier se mettent en place accompagnés des gendarmes du PSIG (unité spécialisée de la Gendarmerie Nationale, dont le rôle est de protéger les personnes et les biens contre les menaces terroristes ou criminelles).