Ce dimanche 18 juin, à l’appel de La Tulipe Sauvage et de la Confédération Paysanne, 400 personnes se sont retrouvées Place de la République à Die pour manifester leur opposition au projet d’aménagement de la Z.A. et défendre les terres fertiles de Chamarges.

Des banderoles et pancartes ont été confectionnées sur place et après plusieurs prises de paroles, le cortège s’est élancé en direction de la Plaine de Chamarges dans une ambiance déterminée et joyeuse. Suivant l’itinéraire déclaré et validé par la Préfecture, les manifestant·es ont été stoppé·es par un mur de gendarmes mobiles plusieurs centaines de mètres avant l’arrivée déclarée du parcours.

L’État a donc déployé une centaine de membres des forces de l’ordre pour nous empêcher de réaffirmer notre refus de voir le béton engloutir ces terres.
Nous n’allons pas faire semblant de nous en étonner, car c’est, par les temps qui courent, la réponse que le pouvoir oppose à toute revendication pour une vie digne et une terre vivable. 
L’argent dicte sa loi, les politiques obéissent, et l’État envoie ses chiens de garde, dans le Diois, comme partout en France.

Depuis la création du Collectif de La Tulipe Sauvage il y a trois ans, nous nous sommes engagé·es dans un fastidieux travail pour convaincre les élu·es locaux de changer de cap afin de stopper le projet de bétonisation des terres de Chamarges. Nous avons la conviction que cette démarche nourrit l’indispensable diversité et complexité de la vie politique et démocratique, là où nous vivons.

Nous nous heurtons à un mur de mépris et de déni.

Le constat est amer. Mais notre détermination reste entière. 

Alors que le démarrage du chantier est prévu pour ce mardi 20 juin, tout reste à imaginer et à inventer pour sauver les terres de Chamarges.

Pour une terre vivable, chaque hectare compte !

Collectif de La Tulipe Sauvage / 19 juin 2023